J'ai trouver un début pour ce qui est de l'art de soigner chez les scandinaves:
http://www.vikinganswerlady.com/medicine.shtml
Cet article est composé surtout de citations d'oeuvres ou apparaissent les médecins ou "laeknir" et quelques petites méthodes pour guérir ou même poser un diagnostique (j'aurai jamais pensé au jus de poireau
)
N'empêche qu'il y a quelques références écrites notamment des sagas (à prendre à la légère, car certains ont des blessures qui tuerait un ours et eux sont toujours vivant, des monstres c'est guerriers
) , ce que j'essayerai de dénicher.
Voici la première partie de la traduction que j'ai faite et que je vous propose, le reste est en cour de traduction (certains passages ne sont pas traduis car je n'ai absolument pas réussis à en comprendre le sens, donc au lieu d'écrire des conneries, je vous laisse traduire à votre façon, et n'hésitez pas à m'en faire part
vous avez même la version originale en norois qui est parfois écrite!!!):
Médecine vikingNous avons très peu d'informations sur les pratiques médicales des vikings. On pense que les femmes ont probablement été les premiers médecins (Foote et Wilson, The Viking Achievement, p. 93). Étant donné que les femmes en général sont tellement en arrière-plan dans la plupart des sagas, nous ne les voyons pas souvent dans ce rôle, et même les médecins de sexe masculin ne reçoivent pas beaucoup de description quand ils apparaissent. En particulier, après le christianisme, a commencé à apparaître les hommes dans tous les contextes européens associés à des rôles médicaux et ont tendance à tenir les titres officiels, même si les femmes sont restées très actives comme première ligne des soins de tous les jours dans leurs foyers (Ellis-Davidson, les rôles de la déesse du Nord , P. 161).
Les traumatismes et les soins des plaies Olaf’s saga Helga, une partie de Snorri Sturluson’s Heimskringla, nous donne l'un des rares comptes rendu du traitement des blessures de l'ère viking dans le chapitre 234:
[Thormod sorti, puis entra dans une chambre à part, dans laquelle se trouvé beaucoup de blessés et, avec eux, une femme bandant leurs blessures. Il y avait un feu sur la planché, avec lequel elle réchauffa l'eau pour laver et nettoyer leurs blessures. Thormod s’assit lui-même à côté de la porte. Une de celles qui s’occupée des blessés entra et une autre sortie. L'une d'entre elles se tourna vers Thormod, le regarda et lui dit: "Pourquoi es-tu si pâle ? Es tu blessé? Pourquoi ne demande tu pas l'aide du guérisseurs?" Thormod lui chanta ces versets:
"Not ruddy am I: and red cheeks,
ring-dight slender woman,
has your husband. No one heeds
my grievous wounds, though.
Pale I am with pangs of
pain, scatterer-thou-of-
gold, from deep wounds deadly
Danish arrows gave me."
Puis Thormod se leva et alla vers le feu, et se teint là pendant un moment. La jeune femme lui dit: "Sort et ramène quelques bûches qui se trouve à côté de la porte." Il sorti et apporta une brassée de bois, qu'il jeta sur le planché. Ensuite, la soigneuse le regarda dans les yeux et dit : "cet homme est terriblement pâle. Pourquoi l’es-tu donc?" alors Thormod chanta:
"Wonders the woman why so
wan the tree-of-combat
("warrior").
Few from wounds grow fair-hued:
found me the flight of arrows.
The ice-cold iron,
linen-elm ("woman"),
flew through my middle.
Hard by my heart, think I,
hit me, the baleful weapon."
La jeune fille dit: "Laisse-moi voir ta blessure, et je la penserai ». Thormod s’assis, défis ses vêtements, et la jeune fille a vu ses blessures, et examina ce qui était en son flanc, et estima qu’un morceau de fer était en lui (une flèche) , mais ne pu trouver où le fer était allé. Dans un pot en pierre, elle mélangea ensemble des poireaux et autres herbes, les fis bouillir, et les donna à manger aux hommes de blessés, chez qui elle découvrait des blessures dans le ventre. Si la blessure était profonde, elle avait l’odeur de poireau. Elle en apporta à Thormod, et lui dit d’en manger. Il répondit, «remporte le, je n'ai pas d'appétit pour mon bouillon." Puis elle pris une grande paire de pinces, pour tenté de retirer le fer, mais il restait trop fixe, et ne saurait en aucune manière venir. de peu elle s’en empara, mais la blessure empira. Maintenant dit Thormod , "Coupe profondément que tu puisses obtenir le fer avec les pinces, et donne moi les pinces et laisse-moi tirer." Elle fit comme il dit . Puis Thormod pris une bague en or de sa main, là donna à la soigneuse, et lui dit d’en faire ce qu’elle souhaitée. "C'est un cadeau d'homme de bien, dit-il:" le roi Olaf m'a donné l'anneau ce matin. " Puis Thormod pris la pince, et tira sur le fer, mais le fer avait un crochet, avec lequel il accrocha quelques morceaux de chair du cœur, - certains blanc, d’autres rouge. Lorsqu’il vit cela, il dit, «Le roi nous bien nourri. Je suis gros, même aux racines du cœur», aussitôt dit, il se pencha et mourut. Et ainsi se termine ce que nous avons à dire au sujet de Thormod.]
La saga de Njáls, ch. 57, introduit Hildigunnr, fille de Starkaðr, et donne son nom comme « Hildigunnr læknir, Hildigunnr le soignant». quelques chapitres plus tard, elle montre le bandage des blessures de son père et son frère:
[Quand Starkað et Thorgeirr arrivèrent à la maison, Hildigunnr traita leurs blessures et dit: "Vous donnez beaucoup maintenant, de ne jamais avoir importuné Gunnar." "Oui, en effet», a déclaré Starkað.]
La saga d’ Harðar og Hólmverja, ch. 25, appelle Helga í Geirshólmi « læknir góður, un bon guérisseur". Une autre femme du nom de "guérisseur" est Álfgerðr, læknir de la saga de Droplaugarsona:
Une autre femme médecin (læknir) est mentionnée dans la saga de Droplaugarsona. Quand Helgi, l'un des fameux frères dans la saga, fût tué dans la bataille aux côtés de son frère Thorkell et plusieurs autres hommes, Grim son frère fût gravement blessés et l’on pensa qu’il était mort.
Leur tante Groa, vint à la rencontre de ceux qui ramenaient les morts et les blessés, et pensa que Grim pût-être encore en vie. Elle annonça qu'elle et son fils veilleraient sur les corps cette nuit-là. Alors que les gens dormaient, elle alla trouver Alfgerd le médecin, et apporta son dos avec elle. Les corps de Helgi et Thorkell furent préparés pour être enterrés le lendemain matin, et on pensa que Grim serait mis dans le monticule avec eux. Mais il fût emmené secrètement par Alfgerd après qu’elle eu soigné ses blessures et empêcha que la nouvelle de sa survie n’atteigne ses ennemis. Il passa l'hiver a récupérer puis resta quelques années avec un parent dans une autre partie du pays, enfin de retourner tuer l'homme qui avait tué son frère Helgi.
La mort de Grim venu quand une autre femme, qui prétendit être un médecin vint soigner une blessure au pied qui s’infecta. Elle s’en préoccupa, puis s'en alla, mais il devint pire et finalement causa sa mort. Il fût découvert plus tard qu'il s'agissait d'une femme qualifiée dans la magie, la concubine d'un mauvais Viking que Grim avait tué dans un duel. (Ellis-Davidson, les rôles de la déesse du Nord, p. 162)
Cette deuxième femme qui banda les blessures de Grímr était Gefjun dans fjölkunnga. Gefjun du nom qui signifie «la pleine de ruse», donc «celui qui est habile dans la magie", ce qui suggère que le cadre de sa technique de guérison à pût être magique, ou, comme Ellis-Davidson propose ci-dessus, peut être que Gefjun ne fût pas qualifiée comme un guérisseur du tout, mais énoncées dès le début à nuir à Grímr.
Parfois, les hommes soignés les blessures, en particulier sur le champ de bataille, et des rapports à ce sujet dans la littérature scandinave ont augmentés avec l'avènement du christianisme. La saga d’ Eyrbyggja, ch. 45, raconte comment Snorri goði soignait les hommes après une bataille:
[Puis les fils de Thorbrand s’amenèrent à la maison d’Helgafell et à leurs blessures furent soignées.
Thoroddr Thorbrandson avait une si grande plaie à l'arrière de son cou qu'il ne pouvait plus tenir sa tête droite. Il portais une culotte, qui était trempée de sang. Un serviteur de Snorri goði voulut la retirer, mais quand il tenta de le retirer il n’y arriva pas. Puis il dit: "Pas de mensonges vous concernant fils de Thorbrand, lorsque un parent vous dit que vous êtes prétentieux, lorsque vous porter des vêtements serrés tel qu'ils ne peuvent pas se détacher de vous. Thoroddr dit: "c’est surtout que l’on tire lentement." Alors, le serviteur mis ses pieds contre le bois du lit et tira de toutes ses forces, mais le décolla tout de même. Snorri goði alla tâter le long de sa jambe, et trouva une lance coincée en travers de sa jambe entre les tendons et les os de la jambe, qui clouait ensemble la jambe et la culotte. Snorri dit alors que la esclaves était un idiot de ne pas avoir pensé à une chose pareille.
Snorri Thorbrandson était le moins vif de ces frères, et siégea à la table à côté de son nom ce soir-là. Ils avaient à manger du lait caillé et du fromage, mais l’éminent Snorri que son nom fait, demanda pourquoi il mangait si lentement. Snorri Thorbrandson répondis que l’ agneaux est plus difficile à manger quand ils est bâillonnés. Alors, Snorri goði passa sa main sur sa gorge en descendant, et trouva une flèche en travers de son gosier et de la racine de sa langue. Ensuite, Snorri goði pris une pinces et retira la flèche, ainsi Snorri Thorbrandson se mis à manger sa viande.
Snorri goði guéris tous les fils de Thorbrand. Mais quand le cou de Thoroddr augmenta en même temps que sa tête se tira quelque peu vers l'arrière sur son tronc, et dit que Snorri serait le guérir mais resterai un homme mutilé. Snorri dit qu'il jugea que la tête serait directement soudée lorsque les nerfs seront tricotés ensemble. Thoroddr n’aurait rien mais la blessure devrait être ouverte de nouveau et la tête serait droite. Tout se passa comme Snorri avait supposé, et dès que les nerfs furent tricotés ensemble la tête vint droite. Thorleifr kimbi eu désormais le plus souvent une jambe de bois.]
Un autre homme fût mentionné pour l'exécution des traitements médicaux sur des blessures de combat, ce fût Bersi á Laugabóli, qui a pansa les blessures de Þormóðar dans la saga de Fóstbræðra, ch. 10 et fût appelé « læknir góður », "un bon guérisseur". Þorvarðr á Síreksstöðum fût lui appelé « bestur læknir þar í héraði », «le meilleur guérisseur dans le quartier" dans la saga de Vopnfirðinga, ch. 14. Dans la saga de Ljósvetninga ,ch. 24, un homme est montré avec nom de "guérisseur", « Þorvarðr læknir ».
Bien que les hommes ont pratiqué des traitements médicaux sur les champs de bataille, ils ne semble pas avoir reçu beaucoup de formation pour cette tâche autre que ce qu'ils ont acquis par leur expérience. Par exemple, ch. 28 de la saga de Magnúss góða, une partie de Snorri Sturluson’s Heimskringla, est écrit:
[Après la bataille, le roi ordonna que les blessures de ses hommes soient pensées, mais il n'y avait pas autant de médecins dans l'armée comme il était nécessaire, de sorte que le roi lui-même ont fit le tour, et estima les mains de ceux qu'il pensait le mieux adapté pour l'entreprise , et quand il toucha leurs paumes, il nomma douze hommes, qui, pensait-il, avait les mains les plus douces, et leur dit de panser les blessures du peuple, et même si aucun d'eux n'avais jamais essayé avant, ils devinrent tous devenus ensuite les meilleurs des médecins. Il y avait deux Islandais entre eux; l'un était Thorkell, un fils de Geirr, de Lyngar, l'autre était Atli, le père de Bárðr svarti de Selárdal, dont de nombreux médecins sont les descendants.]
Traitement des plaies est le domaine de la santé le plus souvent décrits et discutés, non seulement en raison de l'accent mis sur les conflits et les batailles de la littérature scandinave, mais aussi parce que les scandinaves avaient un système juridique fondé sur l'indemnisation des victimes, sur la taille et la nature de la blessure: Les lois montrent aussi un intérêt marqué pour les blessures parce que l'indemnité payable a été soigneusement graduée en fonction de la nature et la taille de la blessure, un membre perdu, le degré de déformation par une cicatrice ou une décoloration a en souffrir. Le paiement à un médecin est souvent un passage obligé en plus de l'expiation. Dans les lois de Västergötland et Ostergotland, par exemple, une « blessure de grande dimension» est compté qui doit" pommade et un bandage, draps et frais du médecin », et une section de la loi Frostathing lit comme ceci:
« Maintenant, le paiement d’un os est exigible lorsqu’un os est perdu d’une blessure, même s’il est très petit, aussi longtemps qu'il vibre[lorsqu’il est secoué] dans un bouclier, puis un eyrir doit être avenant. Un eyrir(*) doit être versée pour chaque os jusqu'à six, mais si un os si gros est enlevé que six trous peut s'ennuyer à lui, de six aurar doivent être payées, mais le paiement de l’os n'est jamais plus grand que six aurar. Si une blessure à besoin d’être cautérisée, puis l’eyrir de «torsion de lèvre» est payable, et le même est payable a chaque fois que la cautérisation est nécessaire. Mais en tant que médecin, une taxe de un eyrir doit être versée tous les mois, et deux mois de la valeur de la farine et deux de beurre. Celui qui fait la blessure doit payer. »
(Foote et Wilson, The Viking Achievement, pp. 92-93)
(*)Eyrir (aurar, au pluriel) est une unité monétaire islandaise, valant un centième d'une couronne islandaise.